Kan Takahama est une mangaka connue pour plusieurs œuvres comme Sad Girl, La Lanterne de Nyx ou encore l’Amant. Elle fait part de son style graphique mélancolique et captivant, tirant sa source de son parcours personnel.
Féru de récits historiques, Kan Takahama en a fait son thème principal pour la conception de ses mangas. Ses traits sobres et les humeurs changeantes de ses personnages font partie intégrante de son style narratif et graphique.
Kan Takahama et son amour pour les récits historiques
Kan Takahama est une mangaka qui a commencé sa carrière en 2002 avec l’œuvre Yellowbacks, une suite d’histoires courtes de plusieurs personnages dans des scènes moroses et par moment tragiques.
Déjà à partir de ce moment-là, le style de la mangaka est empreint d’une forme de mélancolie. Mélancolie qui provient d’une part de ses vécus, mais aussi d’une tendance du côté des Japonais. L’auteur a su retranscrire cette forme de résignation et cette ambiance sobre, mais lourde dans ses récentes créations, notamment La lanterne de Nyx.
Amoureuse des récits historiques, ses œuvres en sont les preuves. On revient sur La lanterne de Nyx qui compte l’histoire d’une jeune fille durant la période de la rébellion de Satsuma. L’héroïne grandit en beauté à mesure qu’elle se lie aux gens. Une aventure poétique, douce et triste dont l’auteur a le secret.
Un style singulier
Éditée chez Glénant en France, Kan Takahama a fait part du choix de son style avec notamment son œuvre Les saisons d’ohgishima.
Selon Kan Takahama, les Japonais n’ont plus cette prestance d’autrefois en ce qui concerne les œuvres illustrés. Une déperdition qui se traduit par une certaine lacune au niveau des mangas actuels.
Une prestance qui peut aussi se traduire par les expressions des personnages et leurs profondeurs. Pour la mangaka, la mélancolie et la tristesse sont des traits signatures indissociables de ses héroïnes de manga.