Sylvain Runberg et Grun n’ont visiblement pas encore épuisé leur stock d’idées, puisqu’ils ont sorti Space Relic Hunters, un space opera fascinant. Un retour qui fait plaisir, avec notamment un univers plus grand et méticuleux.
Space Relic Hunters, voilà le nom de la nouvelle bombe de Sylvain Ruberg et Grun, deux ans après On Mars. Une œuvre de science-fiction, mais qui dénote de leurs précédentes réalisations de par une direction scénaristique différente.
Space Relic Hunter : la liberté cosmique ?
Sylvain Runberg et Grun sont de talentueux artistes, notamment reconnus pour leurs trilogies On Mars.
Une œuvre qui abordait les sujets de la colonisation spatiale, les mondes carcéraux ou encore les conflits politiques. Une approche plus sombre et sérieuse de la science-fiction. Avec Space Relic hunter, c’est autre chose. Il s’agit avant d’un space opera, donc un univers libre où drame et aventures épiques s’entremêlent dans un univers large.
La liberté est donc le maître-mot qui permet de distinguer cette œuvre récente des deux artistes comparés aux anciennes. Un choix qui montre la volonté des artistes à se lâcher pleinement en puisant dans leurs inspirations les plus folles.
Un one shot trop ambitieux ?
Pour un one shot, bâtir un monde aussi vaste avec différents sujets comporte un risque réel, celui de laisser les lecteurs à leur faim.
Toutefois, Sylvain Runberg et Grun misent sur un élément essentiel pour faire mouche, l’humour. Faire passer les dialogues par un ton plus détaché avec un humour qui touche à tous les coups, c’est ça la recette de Space Relic Hunter.
Ajoutez à cela le fait que l’œuvre casse à maintes reprises les codes du space opera et vous avez là un cocktail aussi intéressant qu’explosif.