Critique de Polina
A la prise en main de cette BD, ce qui m'as surpris c'est son poids ... très léger !
Donc, très agréable à prendre en main ce format de 275 par 190 mm de 216 pages en noir et blanc !
Bastien Vivès s’est inspiré de la danseuse Polina Semionova pour son nouveau récit: l’histoire d’une danseuse, de ses débuts à sa consécration, ses hauts et ses bas, tant professionnels que personnels.
Bastien Vivès nous transporte par l'émotion ... déjà dans le Goût du chlore, il nous avais tenu et attiré par son trait de ces personnages principaux ...
Il parviens à capter l'énergie, la grâce, la fluidité, la sensibilité.
Une lecture touchante d'une composition séduisante où le rapport maître - élève nous porte, se supporte.
Une relation qui va servir de fil conducteur de la trajectoire particulière d'une ballerine. L’inflexibilité de l'apprentissage de Polina donnant lieu, à l’explosion de son identité et d’un style personnel et remarqué.
Usant du gris et du noir, l'auteur réussit à retranscrire l'effort et la douleur de cet art de la danse classique, contemporaine. Un art visuel où le charme des corps souples et sensuels sont mis en valeur par le dessin de Bastien Vivès faisant ainsi ressortir l'émotion et toutes sortes de sentiments; de l’amour à la haine, en passant par la passivité !
Un dessin où souvent, seul le visage de Polina ou celui de son professeur est mis en avant, en valeur... plus marqué par le noir ... c'est assez intéressant comme graphisme !
Le scénario est bien tenu, il nous est donné du mouvement. J'aurais peut être voulus une histoire plus prenante ... peut être un peu trop classique ... il est que c'est l'histoire d'une danseuse classique !!
