Sin City 2 : J'ai tué pour elle

C'est le genre de fille qui ne vous lâche pas de sitôt. Même le jour où elle s'en va. Le genre de fille qui vous colle à la peau, vous brûle le cerveau et vous laisse sur le carreau. Vidé. Brisé. Et enfin guéri. Mais, ça, c'est ce que croyait Dwight. Jusqu'au jour où Ava est revenue. Là, Dwight a pensé que tout pouvait recommencer comme avant. Erreur : ça a été encore pire... Comment présenter Sin City ? Comme un polar très noir ? Une sombre histoire d'amour, de passion et de folie ? Les deux à la fois, sans doute. Mais l'important n'est pas là. L'important, c'est le graphisme de Frank Miller. Ce jeu d'équilibre subtil, époustouflant, entre le noir et le blanc. Cette manière ahurissante de jouer avec les ombres, de lacérer de traits blancs ses aplats noirs, de taillader ses planches comme s'il usait d'un scalpel. Par moment, son dessin frôle la pure abstraction... Un graphisme exceptionnel au service d'un récit haletant qu'on ne lâche pas avant la dernière page. --Gilbert Jacques