Critique de Le Casse 3 : Soul Man
David Chauvel, papa de la série "le Casse", nous livre donc son opus et c'est plutôt super bien réussit.
Dès les premières planches, on plonge, happé par cette histoire de valise qui a mystérieusement disparu, quelque part ce 4 juillet 1964. Précisons que la valise et les 20 millions de dollars, appartenaient à la Mafia et 20 millions en 1964 ça fait un sacrée paquet de thunes.
A partir de cette trame, David Chauvel déroule son histoire, pleine de faux semblants, de pistes illusoires de petits et de grands flashbacks. Le dessin de Denys est précis, nerveux et nous balade (à tous les sens du terme) tout au long du récit.
C'est très réussit (je le redis, ça mange pas de pain), ça se dévore, on sent le plaisir que les auteurs ont mis à nous livrer cet opus. On en sort tout excité, comme après un film de Tarantino ou un Bouquin d'Ellroy, merci les gars, on repart quand vous voulez !
Fan de Tarantino, de romans noirs, de suspens, de musiques et d'histoires tordues, ruez vous dessus, c'est de la balle !
Soul Man est un one shot, on peut donc le lire indépendamment des autres tomes de la série.