MARVANO

Mark Van Oppen, dit Marvano, est né en 1953 dans la petite ville de Zolder, qui n’était alors connue que pour son circuit de Formule 1. Il passe son enfance et son adolescence dans la province de Limbourg, où il suit des études d’architecte d’intérieur avant d’exercer cette profession pendant une dizaine d’années. Fan de science-fiction, il commence par illustrer des nouvelles pour le magazine hollandais ORBIT, puis des romans publiés par Heyne en Allemagne et Meulenhof en Hollande. En 1982, il abandonne l’architecture, et assume pendant quatre ans la fonction de rédacteur en chef du KUIFJE, jumeau flamand de l’hebdomadaire TINTIN. Il dirige ensuite le secteur bande dessinée d’un nouvel éditeur : De Gulden Engel. Un lundi matin, au petit déjeuner, il s’aperçoit que ce travail administratif ne l’amuse plus. Sur un coup de tête, il rédige sa lettre de démission et décide de vivre de ses dessins. En 1988, il fait la tournée des éditeurs avec quelques planches d’essai de “La Guerre éternelle”, récit basé sur une oeuvre de l’écrivain américain Joe Haldeman, rencontré quelques années auparavant à une convention de S.F. Les Editions Dupuis acceptent de publier les trois tomes de la saga dans leur nouvelle collection “Aire Libre” : ils s’avéreront un classique du genre, comme le roman l’était déjà en littérature, et connaîtront une suite chez Dargaud: “Libre à jamais”. Dans la foulée, Marvano réalise en solo pour la même collection “Les Septs Nains”, récit de guerre et d’atmosphère où sa fille Annelies (dix ans) servira de modèle au personnage de Lisa. Depuis, Marvano a diversifié ses expériences (“Le Solitaire” sur un scénario de Bob Van Laerhoven et “Red Knight” avec Ronald Grossey) et adapté en bande dessinée un cycle de Paul-Loup Sulitzer (“Rourke”). Avec la complicité de son ami Haldeman, il s’est attaqué à une vraie série en 1996 pour la collection “Repérages Dupuis” : “Dallas Barr”, figure emblématique du romancier américain, étudie les problèmes que pourraient poser, dans un lointain avenir, la possibilité de vivre éternellement lorsqu’on dispose des moyens de se soumettre à une cure spéciale de restauration physique…