Critique de XIII 21 : L'appât
Toujours cette impression un peu étrange de lire les aventures de XIII au pays d’Alpha mais sinon, c’est un plaisir de retrouver l’amnésique tatoué et ses accolytes. Y a pas de quoi hurler au génie, mais le cahier des charges est rempli.
Pour l’esthète que je suis, quel bonheur de voir un épisode centré autour du lieutenant major colonel Jones et de la délicieuse Betty Barnowsky! Ça doit faire vingt ans que je craque pour la belle Jones, ce n’est pas près de changer. Quant à Betty, ni son mariage avec le marquis de Préseau ni la reprise du dessin par Jigounov n’ont altéré ses qualités de guerrière ou ses charmes.
On savait depuis l’épisode précédent que les méchants de l’histoire, la mystérieuse et tentaculaire Fondation aux sombres desseins, allaient se servir de Jones pour faire sortir XIII de sa cachette. Eh bien le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont mis le paquet… et que l’intrigue risque d’avancer très, très doucement Que voulez-vous ma brave dame, il faut bien vendre.
A noter: ce nouveau cycle fourmille de petites références aux épisodes originels de Van Hamme. Hommage pour certains, paresse ou mégalo pour les autres… En tout cas moi j’aime bien, ça renforce l’appartenance de ces albums à la série. Un peu comme ce qu’on a pu voir dans Skyfall, le dernier James Bond.