Après plus de trente ans d’attente, Steven Spielberg a enfin sorti son long-métrage de Tintin.

A mille lieux des dessins animés de notre enfance, ce Tintin a été réalisé, comme vous le savez sans doute, en images de synthèse, et utilise les technologies les plus à la pointe du moment, comme par exemple le performance capture, une méthode d’animation déjà utilisée dans le film Avatar, qui permet de récupérer les expressions de visage d’acteurs en chair et en os, et de les plaquer sur un modèle virtuel, le but de l’opération étant de rendre le jeu des tas de pixels bien plus naturels qu’autrefois.

Pour l’anecdote, Spielberg a découvert Tintin à la sortie d’ Indiana Jones 3, lorsque la scénariste d’ E.T fit un parallèle entre Indy et notre reporter belge. Ce personnage, complètement inconnu du réalisateur, ne mit pas longtemps à le convaincre de réaliser un film sur lui. Le décès inattendu d’*Hergé* a quelque peu ralenti le processus, mais grâce à la femme de celui-ci, Spielberg a depuis toujours figuré en favori concernant le portage à l’écran de ces albums de notre enfance.

Alors, super film ou nanar ultime ? Une chose est sûre : Spielberg a pris au sérieux ce projet, et cela s’en ressent dans la réalisation.