Le cabinet chinois

Hollande, XVIème siècle.
Corneel étudie l’Alchimie à l’Université. Trouvant ses cours trop théoriques et abstraits, il accepte le contrat drastique et provisoire – mais grassement rémunéré - qu’un mystérieux laboratoire lui propose. Il quitte la Faculté et se sépare de Magriete.
A peine remise de ses émotions, Magriete apprend qu’un riche négociant en soies veut la rencontrer. Hésitante, elle accepte qu’on la conduise à l’entrevue et y apprend qu’elle est le sosie parfait de l’ancienne concubine du commerçant. Ce seul argument suffit à son hôte pour légitimer de sombres desseins : il la séquestre afin de jouir du spectacle de ses errances dans les interminables couloirs de sa maison. La seule vision – même fugace - de la jeune femme ravive chez l’homme le souvenir de son amour perdu et réactive chez lui des sentiments enfouis depuis longtemps.

Devenue un bibelot à l’effigie d’un souvenir amoureux, la demoiselle déambule à la recherche d’une porte de sortie. Un jour, au détour d’un couloir, Magriete découvre le Cabinet Chinois, une pièce propice à toutes sortes de rêveries.
« Le cabinet chinois » est la première bande dessinée de Nancy Peña, jeune professeur en arts appliqué née à Toulouse en 1979. Amatrice de gravure, elle développe dans ce livre un univers iconographique et historique en totale adéquation avec son graphisme et ses goûts picturaux