Critique de Magasin Général 7 : Charleston
A la lecture des premières pages, il me manquait le souvenir des derniers évènements du village ... J'ai donc mis de côté ce volume le temps de relire ce très agréable tome 6. Il y a eus beaucoup d'informations dans ce tome qui aurait pus être le dernier de la série. Mais pas de rebondissement entre le tome 6 et 7, juste un trait d'union. La vie de la Paroisse nous est contés et dessinés merveilleusement pas Loisel & Tripp, encore un peu !! Que dis-je, beaucoup ... mieux, c'est passionnément ... allez, soyons fou,, à la folie ! (voir pas du tout ? ...)
Les inconditionnels de la série seront ravis de retrouver les personnages là où ils les ont laissés et de voir comment ils vont s'organiser au fur et à mesure de la saison . Ici, et depuis le début de la série, on avance avec le temps des saisons !!
N'oublions pas que nous sommes dans le début des années 1920 ... et icitte au Québec, qui plus est !! Oh, c'est Correct !!
Le temps avance doucement, mais les personnages évoluent fort bien ! Marie, riche de ses expériences amoureuses à Montréal va prendre les devants avec Ernest, une liberté.
Tout émoustillé, il n'est pas niaiseux notre beau trappeur.
Ernest Latulippe s'est parfaitement occupé de son frère Mathurin.
Ils sont maintenant tous les deux à vivre chez Marie tout naturellement ... Elle se sens bien, elle revis !
Un air paisible et enchanteur souffle enfin dans la maison et sur le village.
Le petit ours Roger-Roger dont Gaëtan s’occupe s’est bien acclimaté à la vie du village aux côtés du chien, du canard et du chat.
Serge et le curé partent aux champignons. Jacinthe se passionne à prendre des photos. Les femmes se font belles et les hommes jouent du Charleston tout en buvant la goutte, la bonne prune qui rend heureux !!!
Bref, tout le monde va bien et tout le monde en profite, même le Curé et nous également !
Un air de Charleston qui résonne sans cesse et c'est tout un village qui se met à danser au son du gramophone.
La formidable série, Magasin Général de Loisel et Tripp se poursuit dans ce tome 7. Subtile chronique sociale d'un petit village du Canada, les aventures de Marie et des habitants de Notre-Dame-des-Lacs sont d'une fraîcheur intense. Il y a là, une véritable gourmandise dans cette lecture.
Les auteurs se sont appliqués à nous faire découvrir en image cette musique d'époque, le Charleston. C'est particulier. Je suis mitigé sur cette lecture. Bien-sur, il y a le plaisir de retrouver les personnages et d'entrer un peu plus dans leur personnalité, leur intimité. A ce sujet, le nouveau caractère de Marie pose des questions, interpelle ... et sur ses relations amoureuses, difficile de savoir où elle veux en venir !
J'ose la formule facile, sur cet album, j'ai quand même eu l'impression de tourner en rond ...
Ce Charleston est une danse risquée mais avec un désir bien précis pour les auteurs, les acteurs , les lecteurs ? ! ...
J'ai pris plaisir au bon parlé du dialecte québécois, qui est un des charmes de cette série bien évidemment.
Graphiquement, c'est toujours autant magnifique. De la profondeur et du mouvement, ça envoye !! ...
Et la bonne nouvelle (ou pas), alors que l'on ne s'y attendais plus, il y a la révélation de la dernière page ... à tantôt !!!